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 [Roman] Le Destroyer - l'Âme du Démon

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MessageAuteur
MessageSujet: [Roman] Le Destroyer - l'Âme du Démon   [Roman] Le Destroyer - l'Âme du Démon EmptyLun 8 Nov - 23:34

Résumé


en cours

Annunziata

Annunziata
Petite Plume


Féminin Messages : 5
Date d'inscription : 06/10/2010
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[Roman] Le Destroyer - l'Âme du Démon Vide
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MessageSujet: Re: [Roman] Le Destroyer - l'Âme du Démon   [Roman] Le Destroyer - l'Âme du Démon EmptyLun 8 Nov - 23:38

Chapitre 1 - L’étrange rencontre


[Roman] Le Destroyer - l'Âme du Démon Makeli10


Il convient de débuter cette histoire avec une extrême délicatesse concernant les faits…


12 février 1719.

    Des années de conflit entre nous et nos ennemis, des temps bien sombre. Nous sommes dans une période incertaine et je doute fort que nous ayons un bel avenir. Ses derniers temps, les traques contre les pirates se sont multiplié depuis que les trois nations qui d’habitudes sont ennemis se sont mis d’accord sur l’extermination de la piraterie au lieu de s’entre-tuer. C’est drôle non ? Pas vraiment car nous sommes quelque peu dans les emmerdes. Je profite du calme de la pleine lune sur un toit à jouer avec mon instrument des îles indigènes. Je suis en train de jouer un air pour me reposer mon esprit, je dois absolument me trouver une taverne pour que je puisse dormir. Malheureusement dans cette ville cela laisse sérieusement à désirer. C’est insalubre et mal odorante, il est vrai que je préfère les endroits luxueux et propre. Il m’arrive parfois de dormir à la belle étoile, observer le ciel mais avec une arme avec moi. On ne sait jamais ce qui peut arriver pendant la nuit. Tous en jouant mon petit air sous la lune qui me regarde et me charme, je me rappel que je ne suis ici que depuis quelque mois seulement. Je suis en quelque sorte bloquée car je souhaite trouver du travail. On m’a dit, deviens Pirate et forge toi ton avenir là-dessus. Il est bien gentil celui qui me l’a ordonné… mais c’est sans compter que c’est un monde d’homme. De sexiste et de macho en tout genre. Cette personne m’a donnée un coup de main, il m’a formé personnellement. A devenir une pirate dans le plus grand des secrets, grâce à lui je sais manier deux épées en même temps. Qui est-ce ? Celui que tous les êtres humains craignent…

    Mes habits sont entièrement noir, n’allez pas penser que c’est parce que je suis en deuil que je me revêtir ainsi. C’est juste que la couleur noir me fascine, étrange non ? Je porte une longue chemise blanche avec par-dessus un gilet noir. Mes pantalons sont en tissu ce qui me permet une plus grande liberté de mouvement. Hors de question de porter une robe en mission, sauf si je suis obligée. Avec ces habits, je porte une très longue veste noire en cuir sans capuchon. A la place, j’ai un bandana rouge et ma fameuse montre.

    J’ouvre une petite parenthèse concernant cette montre, elle est très spéciale. C’est une histoire à dormir debout. C’est une femme qui me ressemblait comme deux gouttes d’eau qui d’après ses dires viendrais d’un autre monde. Elle m’a montré son fonctionnement, en tournant légèrement le cadran anti-horaire celle-ci s’active. A ce moment là, elle est capable de communiquer avec moi. Soit avec la voix soit sous forme holographique. Cela pourrait paraître complètement irréaliste et pourtant… Même moi je n’y comprends absolument rien sur le moment. C’est plus tard que j’ai compris se que cette sosie m’avait expliqué. C’est une montre totalement inconnue ici, mélange entre notre époque et semble-t-il le futur…

    Revenons à ce que je dis, je suis à la recherche d’un travail sur un navire. Ce n’est pas chose facile pour une femme, enfin pas tous à fait. Souvent, je me trouve face aux moqueries des hommes ou bien non. Ce n’est pas un travail pour la gente féminine. C’est la superstition comme quoi nous portons malheur, pour moi jusqu’à preuve du contraire. Je n’ai jamais vu de fille ou femme être maudite à cause qu’elle souhaite monter à bord d’un bâtiment. Je suis toujours au même point de départ si vous voyez ce que je veux dire. Qu’est-ce que c’est calme ce soir, pas un chat dans la ville. Très peu de patrouille, je cesse de jouer levant la tête au ciel tout en fermant les yeux. Je ressens l’énergie de la Lune, vous pensez que je délire en disant cela et non. Je suis très sensible au période lunaire, surtout lors de la pleine lune. Une légère brise commence à souffler, je la sens sur mon visage et mes longs cheveux noir ébène. J’ai presque envie de dormir à la belle étoile, mais c’est trop dangereux par ici. Je fini mes dernières notes, je le range et observe en contrebas. C’est très calme et silencieux, j’en profite pour sauter sur une petite plate-forme puis sur le sol dans le plus grand des silences. Je tourne la tête de droite à gauche personne, je me relève et continue mon chemin comme si rien n’étais. Observant tous autour de moi en essayant de ne pas trop me faire remarquer par les rares gardes qui traine dans le coin. Vu l’heure qu’il est, la plupart sont complètement ivre. Tous en continuant mon chemin, j’entends des bruits de pas. Ce sont des gardes, je dois me cacher pour pas qu’ils me voient. Je dois me faire la plus silencieuse et discrète possible, ici je suis considérée comme criminelle. Car mes activités ne sont pas cent pour cent légale, je suis forcée de volée pour pouvoir me nourrir. Ce n’est en tout cas pas le gouverneur qui va pleurer plus les plus pauvres d’entre nous et distribuer de l’argent. Mais y a pas que cela, vous comprendrez plus tard. Je me cache derrière un petit muret, c’est minable je l’admets. Je souhaite juste savoir se qui ce qu’ils sont en train de se dire cette équipe avant de m’en aller comme je suis venue. Ce n’est pas facile de les entendre ses bougres, je m’avance tout doucement et voilà qu’un objet ce fracasse sur le sol. Mince, ils tournent leurs regards dans ma direction. Quelle tête en l’air, je dois trouver un moyen de leur échapper et vite. Pas le temps de réfléchir, je me mets à courir dans la rue sans faire attention que devant d’autre garde m’attends. Je suis coincée, encerclée et je vais devoir me battre, je dois agir et vite sinon c’est dans une tombe qu’on va me trouver. Ils ont leurs armes dans ma direction, je décide de me rendre et de m’échapper plus tard.

    Pendant qu’ils m’emmènent un homme venant de nulle part vient en découdre avec eux. J’en profite pour me débarrasser de mes deux gardes. Cet homme n’est pas seul, il y a d’autre personne qui viennent nous aider. Quelle chance, il ne faut pas rater l’occasion car elle ne se représentera pas de si tôt. Je suis en train de donner un bon coup de pied au visage d’un de mes adversaires. Tous en faisait attention à l’autre à côté de moi, il est capable de répliquer c’est pour cela que je dois aussi le surveiller même si c’est compliqué. Je ne peux pas tout regarder non plus car sinon je ne vais pas m’en sortir malgré la présence de ce mystérieux homme et de ses amis ? Je dois cesser de penser à lui et me concentrer sur ce qui se passe avec mes adversaires. Et voilà, une faute d’inattention et je me reprends un sacré coup dans le ventre. Bon sang de bon sang de bon soir ! Aller, je reprends mes esprits et prend l’un des deux ennemis en me servant de lui comme bouclier c’est son acolyte qui le tue. Enfin, un de moins dans cette histoire. Le second est beaucoup plus costaud et coriace, cela ne va pas être facile. Je me décide donc à utiliser les grands moyens. Je dois tremper mes épées dans de l’alcool et ensuite les enflammées, ce n’est pas difficile de trouver ce qu’il me faut dans cette ville d’alcoolique notoire. Souvent, il y a des tonneaux de rhum qui trainasse dans le coin. Je suis qu’il y en a par là, je donne un bon coup de poing dans la figure de cet homme en l’assommant. Puis demande à ma montre de « cibler » un tonneau le plus proche de la zone de combat. Par chance, il y en avait un qui était là depuis un sacré moment. J’en profite pour aller tremper mes lames dedans, car je n’ai pas dit tout à l’heure que je possède deux katana que m’avait donné un Samouraï y a fort longtemps lors d’un voyage au pays du soleil levant. Je viens donc de tremper mes lames dans de l’alcool pur, ils ne restent plus qu’à y mettre le feu et c’est facile. Je me concentre et d’un coup du feu apparait comme par magie, je retourne vite fait m’occuper de celui que j’ai cogniez au visage. Il est revenu à lui et reviens à la charge, ayant mes armes en feu je lui fonce dessus. Et notre homme mystérieux n’est pas très loin de moi avec ses hommes. Je l’entends même crier des ordres, maintenant il se trouve carrément à mes cotés pour m’aider. Je dois faire attention de ne pas le transformer lui en torche humaine. Je suis quelque peu perturbée par lui et je ne savais nullement pourquoi ! Je me décalais légèrement de peur de le blesser, je faisais reculer notre ennemi en commun tout en lui donnant des coups avec un seul de mes Katana. Il n’osait pas riposter sinon il va se reprendre du feu sur lui. Ce combat est long et je serais d’accord que cela se finisse toute de suite. Et étonnamment mon souhait se réalisait quelques minutes plus tard.

    La zone est remplie de cadavre, nous devons faire vite. Je tire mon sauveur par le bras et l’emmène dans le coin d’une ruelle sombre avec ses hommes sans faire de bruit. Je retiens ma respiration pour éviter d’éveiller les soupçons des renforts, je sens la présence de l’inconnu pas très loin de moi. Enfin ce n’est pas dur, il sent horriblement mauvais. Le rhum, on pourrait le repérer à plusieurs kilomètres avec cette odeur exécrable. C’est sûr que les gens ici ne vont absolument vivre proprement et comme des nobles ! Je peux toujours continuer à rêver sur ce sujet là. Le calme semble être revenu, je profite pour montrer à tous ce beau monde de me suivre en vitesse et d’aller dans la Taverne ou les gardes n’osent jamais venir. Je leur montre le chemin tous en surveillant nos arrières. Nous devons marcher un peu pour arriver à notre destination qui ne ressemble même pas à une taverne. Je frappe une fois à la porte et le fait entrer le plus rapidement possible. Tous les regards se tournent vers nous, je fais un signe d’approbation de la tête au tavernier qui avait sorti son arme. Comme, il me connait celui-ci range son arme. Je le salue vite fait puis observe la salle pour trouver une place. Il y en a une toute au fond dans un coin tranquille. J’installe mon ami à la table puis lui sans vraiment lui demander se qu’il souhaite. Je pars lui chercher se que tous le monde s’enivre ici, le rhum. Moi, je ne bois pas ce genre de boisson. Je préfère ce qui est non alcoolisé comme les jus de fruit par exemple ou un verre d’eau me suffisent largement. J’en profite aussi pour commander de quoi manger, le menu du soir. Le Tavernier me regarde tout en prenant note de ma commande pour me demander qui est tout ce beau monde que j’ai ramené. Le reste des hommes de l’inconnu s’est dispersé dans salle. Je dis simplement que ce sont des sauveurs. Je reviens avec la boisson à notre table puis attend le reste avec un léger sourire.

    Aloha Ihnoe << Je vous dois la vie noble étranger, je vous remercie de ce que vous avez fait avec vos amis ce soir.>>

    Kévin Kols << Ce n’est rien, je vous ai vu dans la rue m’illuminer, belle Déesse. En voyant ses méchants gardes vous faire du mal. Je n’ai pas m’empêcher d’intervenir. Dite-moi belle créature des nuits quel est votre joli nom de Déesse ? >>

    Aloha Ihnoe << Mon nom n’a que peu d’importance Kévin, appelez-moi Aloha. Mais dite-moi jeune homme que faites-vous dans un endroit aussi mal famé que cette ville de la Tortue ? Quel est votre métier ? >>

    Kévin Kols << C’est un vraie prénom de Déesse, Aloha. C’est quand même important un nom. Je suis à la recherche d’un navire, je suis un jeune Capitaine et si tu le désire je te propose de me rejoindre si tu m’aide à le voler qu’en penses-tu ? >>

    Aloha Ihnoe << Je dois en conclure que vous êtes un pirate, vous savez je pourrais vous dénoncer à la garde. Vous me connaissez à peine et vous souhaitez m’engager sur votre bâtiment. Je vais réfléchir à votre proposition Monsieur >>

    Kévin Kols << Ma déesse, je pense que vous aussi vous êtes une hors-la-loi vu la réaction des gardes vis-à-vis de vous. Vous êtes remplie de mystère et je souhaite traverser la porte de ce mystère. J’ai des hommes qui nous attendent pour pouvoir le voler mais pour cela j’ai besoin de vous. C’est un galion espagnol qui est au port actuellement. Je sais que j’y vais un peu vite avec vous, mais s’il vous plait belle créature aimez-moi et je vous promets un très bon poste sur mon futur navire. >>

    Je le trouve très étrange ce Kévin, il est si jeune et déjà Capitaine ? Il ne doit pas avoir plus de 25 ans tout au plus. Mais je peu me tromper sur son âge, on le dit souvent ne jamais se fier à l’âge des personnes. Maintenant qu’il se trouve à la lumière de la bougie de notre table, il a une étrange tête. Il a de longs cheveux de couleur bruns salle. Il est de type hispanique d’après la couleur de sa peau et son accent, il n’est pas originaire des Caraïbes. Il me semble bien musclé, il porte une chemise blanche sous un gilet brunâtre mais avec la saleté celui-ci semblait presque viré au noir. Quant à ses pantalons, ceux-ci sont complètement déchiré et de couleur noir, ses gestes sont bruns. Il semble avoir un pistolet et une épée qui paraît rouillée à vue d’œil.

    Le Tavernier nous apporte à manger, j’ai effectivement un petit creux. Un bon potage au légume avec du fromage et des fruits avec du jambon ensuite. Je lui souhaite un bon appétit, je me met en place et commence à la manière d’une vraie noble. Ce n’est pas commode de voir cela dans le monde brutal de la piraterie. Enfin, cela ne cours pas les rues, je prends mon temps pour manger et remarque que mon interlocuteur me regarde dans les yeux. Cela me gène un petit peu, je n’ai pas pour habitude d’avoir de la compagnie masculine avec moi à table. Notre cher ami lui semble beaucoup moins propre que moi, il mange comme un cochon. Je préfère ne pas lui faire de remarque, je ne fais que le regarder sans rien dire. C’est plutôt lui arrête, ce regard et semble honteux de manger ainsi. Je n’ose pas faire une seule remarque et me retiens de rire. Intérieurement ce n’est pas le cas, je reprend ma cuillère et porte la bonne soupe dans ma bouche tout en rêvassant de tous et de rien.

    Aloha Ihnoe << Mangez comme vous le sentez, ne soyez pas forcé de faire la même chose que moi Monsieur Kévin. Ne vous sentez pas gêner devant moi, j’en ai vu pire rassurez-vous. >>

    Kévin Kols << Je suis désolée mon Rayon aux milles soleils, il est vrai que je me conduis mal. Je ne devrais pas manger n’importe comment surtout devant une femme de votre statu. Je pense que vous devez avoir plus d’influence que vous le dite vu la réaction des clients en vous voyant. Et …>>

    La porte vient de s’ouvrir à grand fracas, c’est des gardes qui viennent de pénétrer sans autorisation pour venir nous arrêter. Je ris à l’idée de ce qui les attend, ils nous cherchent. Je fais un signe discret à mon « ami » de ne pas bouger et de laisser faire les choses toutes seules. Les voilà qu’ils rappliquent derrière nous. Ils nous disent que nous sommes en état d’arrestation. J’affiche un mauvais sourire en les regardant et sans même dire un seul mot, d’autre client les attaque avec tous se qui leur tombe sur la main. Mon ami est stupéfait, je donne un cou de main en fracassant une bouteille sur la tête de l’un d’eux. Ils se font massacrés, le tavernier ordonne qu’on se débarrasse des corps ni vu ni connu. Moi je ne fais aucun commentaire puis je me tourne vers lui qui est bouche bé. Je n’ai pas souhaitez faire entrer en jeu mon « joujou ». Quelques minutes après c’est comme si rien ne s’est passé ici. J’affiche un grand sourire puis dit avec une légère ironie que c’est normal ce qui viens de ce produire.

    Aloha Ihnoe << Que ce passe-t-il ? Vous en fais une de ses têtes ! >>

    Kévin Kols << heu…je….je…..>>

    Aloha Ihnoe << Est-ce qu’il y a un problème Monsieur Kols ? >>

    Je le regard en me retenant de rire, le tavernier arrive en me faisant un clin d’œil et me donnant une clef. Je lui fais un petit signe discret, Kévin me demande ce que me veux le tavernier. Je lui dis qu’il m’a donné une chambre et qu’il est content de ne plus voir la tête de ses intrus. Je le vois repartir a son travail puis après avoir fini de manger demande à ma nouvelle connaissance s’il avait un endroit ou dormir. Il me dit qu’il n’a pas encore eu le temps. Je l’invite donc pour venir discuter loin des regards et oreilles indiscrète, il me suit sans vraiment dire d’opposition à mon invitation. Arrivant à l’étage, je remarque que « ma chambre » se trouve sur la gauche. J’ouvre la porte et mon nouveau compagnon me laisse entrer en première et me suis en dernier. Les bougies ne sont pas allumées, je fais un mini geste de la main et les bougies s’allument comme par miracle. Cette chambre est modeste mais acceptable, je regarde la petite table de bois. J’enlève ma ceinture d’arme et la dépose sur une chaise, Kévin sors une carte de la ville. Je me demande ce qu’il souhaite vraiment lui et ses amis ?

    Je me tourne vers lui en lui demandant ce qu’il fabrique avec cette carte de la ville. Il me demande de m’asseoir et de l’écouter. Il me raconte qu’il a besoin de mon aide pour requis sonner un navire qui se trouve actuellement au port. Et qu’ensuite, il a l’intention d’attaquer la ville pour la libérer de nos ennemis. Il a un sacré projet, je me demande s’il va réussir. Ce n’est pas aussi facile de prendre cette ville qui appartient tout de même à la couronne du Roy de France. Et ce n’est pas rien comme adversaire, ils ont des navires bien plus lourdement armé que ceux des pirates. Et d’après ses dires, le navire en question qu’il veut voler est un galion espagnol. C’est carrément un navire de guerre, je l’ai déjà aperçu c’est les alliés des Français. Il m’a attiré l’attention mais je ne pouvais pas y monter à bord étant hors-la-loi. Il me raconte qu’il a suffisant d’homme pour le prendre car étant d’origine espagnol il connaît se type de navire. Il y a environ 500 hommes, je suis septique dans le sens que cela ne va pas être si simple de le voler. Il écoute mes propositions tout en se raflant plusieurs bouteilles de rhum. D’après mon observation c’est un amoureux des femmes et de la boisson. Tout l’opposé de moi, je n’aime pas cela et ce n’est pas pour rien que je n’aime pas les hommes qui boivent. Je regard ma montre en hochant de la tête, je vais l’aider mais à condition que cela se fasse dans les règles de l’art. Je m’aide avec la montre pour mieux analyser ce navire de vue extérieur et de la description de Kévin. Je vois aussi que mon invité semble avoir de sérieux problème d’écriture et de prononciation des mots. Je ne m’étonne pas dans le sens que la plupart des pirates sont analphabètes, ce n’est pas mon cas. J’ai appris à écrire et à lire grâce à ma famille adoptive, il me fait d’ailleurs la remarque que mon accent est spéciale et que ma manière de parler est très proche de la noblesse. D’après son plan, nous allons attaquer avant l’aube. Je lui propose de dormir un peu pour être le plus en forme possible pour l’attaque. Je me prépare, je vais me laver et ensuite faire un gros roupillon.

    Je me réveille après une bonne nuit de sommeil malgré les ronflements de cet étrange jeune homme, mon instinct me réveille toujours avant l’aube. Je m’étire et va réveiller notre Kévin national. Celui-ci fait le gros bébé, je le secoue un peu brusquement pour aller rejoindre ses hommes et aller faire une mutinerie contre l’actuel Capitaine du Navire. Je ne sais pas comment il va s’y prendre, mais d’après se que j’ai cru comprendre cela sera de l’improvisation. Nous sommes enfin près, nous rejoignons les hommes de Kols le plus discrètement possible. Je regarde le ciel, toujours la pleine lune. Je ressens un attirance inexpliqué pour se navire en question. Même de nuit, il semble effrayant. Il semble venir d’un autre monde. Et c’est justement à ce moment là que j’entends dans ma tête :

    Inconnu << Te rappel-tu la mission que je t’ai confié esclave ? Devenir Capitaine d’un navire, va sur ce navire. Et débrouille-toi pour en prendre le pouvoir. Si tu réussi, tu seras libre. Si tu échoues, ton âme m’appartiendra à jamais…>>

    Cette voix me glace littéralement le sang, j’ai compris ce que je dois faire et je n’ai pas intérêt à râler. Même si j’ai un certain penchant pour me la jouer râleuse, je dois lui obéir un point c’est tout. Il a le droit de vie et de mort sur ma personne. Je retourne donc à ma mission sans trop réfléchir sur le pourquoi du comment des choses. Je rejoins mon ami qui m’attend près du rafiot, avant de donner son signal je lui explique que ce navire doit être plus que bondé. Apparemment cela ne lui fait pas peur, je le suis lorsque celui-ci lance l’assaut. Je prends un mousquet pour les défendre au cas où, on ne sait jamais. Le combat débute avec violence, ils sont vraiment déterminés à l’avoir ce rafiot. Au premier coup de coup, je prends mon arme pour le protéger pour pas qu’à son premier essai, celui-ci ne se fasse tué bêtement par une balle perdue ou bien par un tireur professionnel. Je le suis comme son ombre, on ne me voit presque pas. Je charge mon arme tout en essayant au mieux d’éviter de me faire blesser. Ça tire des partout, au niveau discrétion. Je pense que c’est raté. Il y a une grande résonance dans la zone, je commence à tirer sur ceux qui s’approchent trop de mon ami. Ce n’est guère simple avec tout ce monde, les erreurs ne sont impossibles. Car savoir qui est dans quel camp…Je dois utiliser mon intuition dans cette affaire. La lune nous éclaire ce qui nous aide au niveau visibilité. Mon cœur bat à mille à l’heure, je dois d’une pars éviter les balles et de l’autre protéger le plus de monde possible. Ce n’est guère facile, devoir tout gérer en même temps c’est quasiment impossible. Je donne le mousquet à un allié proche, je saure de mes fourreaux mes fameuse armes et je vais carrément au centre. Au cœur de la bataille. Dur est ce combat, je me reçois même un coup sur le visage qui me fait tomber sur le dur plancher du pont. Mon adversaire me fait une belle entaille à l’arcade sourcilière gauche. Le sang me coule sur mon œil se qui diminue ma vision, je lui envoie un coup de pied pour qu’il tombe. Je fais au plus vite pour me relever, l’écoulement du sang me gène beaucoup. Tous en me relevant j’essuie ma blessure avec mon bras puis me remettait au combat avec mon adversaire en question. Ne pensez pas que c’est très lent la réaction, bien au contraire. Au bout d’un certain temps, j’entends :

    Kévin Kols << ¡Sígueme! Se esconde en su cabaña! >>

    Je ne comprenais absolument rien à ce qu’il venait de dire ! J’ai appris deux langues ici en plus de ma langue maternelle. La langue d’Hawaii, le Français et l’Anglais vu que ce sont les deux plus grandes puissances qui se disputent ce bout de territoire. Je suis donc le mouvement sans pauser trop de question, malheureusement j’ai beaucoup de mal à voir. Je dois me mettre dans un coin et stopper l’écoulement du sang et me trouver un miroir. Mais, j’ai du mal à me débarrasser de mon adversaire. Je fini par me retourner et lui planter une de mes lames dans le cou avec une mauvaise vision. Maintenant, je tente de me frayer un chemin. Il y a du verre brisez sur le pont, je m’arrête et regarde ma blessure. Cela continue de saigner abondamment. Je demande à un des pirates allié de surveiller le coin le temps de me soigner vite fait. Je ferais le reste après le combat, je sors mon petit flacon d’alcool. Du coton, je nettoie avec l’alcool ce qui bien évidement me brûle au niveau de la blessure. Je dois accélérer le mouvement, un petit nettoyage puis je retrouve Kévin vers la cabine. D’après les dires, le Capitaine serait à l’intérieur avec quelque fidèle matelot. Encore une fois cela ne va pas faciliter la tache ! Il faut se lancer, sans dire un mot. Je donne un violent coup de pied dans la porte, et ce fut donc ma nouvelle connaissance qui passait le premier avec ses hommes et moi légèrement en retrait sous son ordre à cause de ma blessure. J’essaye temps bien que mal de me battre, je suis les autres et donne de temps à autre de violent coup de sabre dans la figure. Tous se précipitent tellement rapidement, gérer tout ceci est presque inhumain. Ça crie de tout les cotés, c’est assourdissant. C’est terrible, je dois faire attention à ne pas m’encoubler sur les cadavres qui jonchent le sol. J’entends les coups de sabre puis des coups de feu, ça tire dans tout les sens. Notre nombre diminue à vue d’œil, enfin est-ce une impression ? Je prends mon pistolet et non un mousquet, j’observe la scène. Je tente de voir où est donc ce Capitaine ennemi. C’est dommage de devoir lui ôter la vie juste pour voler ou réquisitionner un bâtiment. Mais c’est connu que les hommes préfèrent tuer que nous les femmes qui préfèrent la diplomatie. Je ne suis pas sexiste, je fais juste la remarque. Revenons à nos affaires. Ça y est, je le vois. L’exercice, ne va pas être simple. Vu ma mauvaise visibilité et de l’autre la distance qui me sépare de lui. L’histoire est de lui envoyé une balle dans la tête avec un seul tire, je suis en plus bien en face de lui. Je n’ai qu’une seule tentative, je ne dois pas me rater. J’entends à nouveau Kévin malgré tout se broua dire :

    Kévin Kols << ¡Vamos muchachos! Matar a los guardias, yo soy él >>

    Aloha Ihnoe << You then, cover me while I send him the sauce! >>

    Matelots << Your orders, Protect her faster ! >>

    Je dois me lancer, je ferme une fraction de seconde les yeux. Je donne un bisou sur ma main. Je parle à voix basse en demandant au chef suprême des enfers de me donner un coup de pousse. J’ai l’impression que tout ce qui se trouve autour de moi est au ralenti. Je sens les battements de mon cœur accélérer. Puis sans prévenir, je me tourne légèrement sur le côté et tire une seule balle. Soudainement, plus un bruit. Plus personne ne combattait. Je regarde autour de moi, un silence de mort plane. Tous les regards se tourne vers moi, mon arme est encore fumante. Je m’avance dans le silence, je ne vois pas pourquoi on m’observe. Ce n’est pas parce que je suis une femme que je ne suis pas capable de me battre. Je m’avance vers l’homme en pleine agonie, il souffre cela se remarque dans son regard. Il me conseil de ne pas m’en approcher, je stop mes pat. Le Capitaine tente de parler, mais à chaque fois on le roue de coup. Je ne comprends pas ce qu’il tente de dire, avec les acclamations et les remerciements à Kévin. Je n’entends malheureusement pas ce qu’essaye de dire le Capitaine. Malgré les contestations de mon ami, je me rapproche du corps de l’homme agonisant sur le sol. Je n’ai pas beaucoup de temps avant qu’il ne perde la vie. Je me mets légèrement accroupie, je l’observe en tout en essayant de comprendre se qu’il dit. Je me tourne vers mon étrange ami en le suppliant que ses brutes cessent de le rouer de coup. Comme je suis trop prête, il m’attrape par le haut de mon habit avec sa main ensanglantée. Son regard vis-à-vis de moi en dit long, il me dit une phrase dans ma langue !

    Capitaine mourrant << (excusez-moi) kala mai ia'u. ho'olu.

    Aloha Ihnoe << (Je ne comprends pas, pourquoi moi ?) 'a'ole maopopo ia'u. nana i o'u ?

    Capitaine mourrant << (Ne faite pas l’innocente...) Uoki hana ka hewa 'ole...

    Mais comment est-ce que ce Capitaine pouvait me connaître ? Je ne l’ai jamais vu de ma vie ! Il est en train de dire carrément que je suis le Démon. Puis d’un coup, Kévin me secoue et me demande se qu’il est en train de dire. Je reste sans réponse pendant plusieurs secondes. Alors que j’allais le lui dire, j’entends ce même Capitaine en train de dire. Que lui et ses hommes n’ont pas idée de ce qu’ils viennent de commettre. Suis-je en train de devenir folle ? Ce n’est pas ce qu’il m’a dit ! Je ne comprends plus rien, à force de me tirer sur mon habit. Je me laisse tomber sur mes fesses.

    Aloha Ihnoe << Vous n’avez pas idée de ce que vous venez de faire, voilà se qu’il vient de dire Capitaine... >>

    Je ne pouvais pas révéler ce que venait de me dire cet homme, aurait-il tout simplement compris de lui-même qui je suis. Cela restera un secret et un mystère entre nous deux. Et encore une fois, il me parlait dans ma propre langue en me disant en gros. Que ce navire là, était loin d’être un navire de mortel…Personnellement, je me demande s’il ne fait pas référence à la figure de proue…

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