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 "Cauchemar en bleu" de Frédéric Brown

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MessageAuteur
MessageSujet: "Cauchemar en bleu" de Frédéric Brown   "Cauchemar en bleu" de Frédéric Brown EmptySam 16 Oct - 21:30

Le but, c'était de continuer cet incipit de la nouvelle de Frédéric Brown.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.


« Il s'éveilla à la matinée la plus bleue qu'il ait jamais connue. Par la fenêtre à côté du lit, il apercevait un ciel incroyable. Georges se glissa vivement du lit, bien éveillé et décidé à ne pas perdre une minute de son dernier jour de vacances […]. »

Il s'était passé trois jours depuis que Georges était revenu de ses vacances paradisiaques qu'il avait savouré avec beaucoup de joie et de tranquillité. Ce matin-là, il s'éveilla comme tous les autres matins depuis son retour, dans sa chambre morne avec pour seul futur la tâche d'aller travailler dans sa banque populaire du centre. Son quotidien n'était délimité que par ses actions d'aller-retour entre sa maison et son lieu de travail.
Georges était un homme de quarante ans qui vivait seul dans une demeure qui datait de vingt-cinq ans au moins mais qu'il avait retapé avec l'argent de l'héritage de sa tante. Il travaillait donc chaque jour qui passait dans cette banque où il était salarié depuis plus de trente ans. C'était d'ailleurs grâce à ses trente ans de bons et loyaux services qu'il avait pu profité d'un versement d'une prime. Ainsi, il avait payé son voyage paisiblement et n'avait pas attendu des lustres avant de réserver un billet d'avion pour s'envoler au large dans le Pacifique. Des vacances méritées, rêvées et largement satisfaisante. Durant dix jours, sous un soleil magnifique, Georges avait pu tester les biens faits d'une relaxation douce et reposante, il avait aussi marché dans une jungle tropicale dense et verte sous une chaleur oppressante mais tellement différente du Paris qu'il habitait. Le banquier avait aussi gouter la nourriture lourde des pays torrides, il avait rencontrer des gens admirables et serviables étrangers ou non, visiter des villages de rêves, anciens, … Son séjour s'était tellement bien déroulé qu'il regrettait à présent d'être rentré. Et c'était bien normal en vue des deux modes de vie différents qu'il avait eu. Vacances ne rime pas et ne rimera jamais avec métro boulot dodo!
A présent qu'il retournait à sa misérable vie parisienne dans le quatrième arrondissement, il constata que ces dix jours avaient quand même était bénéfique pour lui. Il se sentait plus ouvert, plus souriant et vivifié par une nouvelle force. Mais un sentiment l'accaparait cependant : celui d'être observé, épié voir même suivi. Cette sensation l'envahit seulement quatre jours après son retour alors qu'il rentrait de la banque. Il devait être approximativement dix-neuf heure quinze, le temps de sortir à dix-huit heures trente en plus du trajet à pied qu'il faisait cela devait être ça, Georges marchait dans la rue Saint-Gilles où avait été construit sa maison. Les lampadaires n'étaient pas encore allumés, la tête basse l'homme avançait pas à pas doucement contre un petit vent frais de soirée.
En face de lui se dressait un homme dans un long manteau noir qui le regardait adossé contre un banc. C'est à ce moment-là que Georges décida de regarder devant lui, se sentant oppressé par ce même sentiment d'être épié. Il vit juste lorsqu'il croisa le regard de cet homme. Il pensa d'abord que ce n'était que fantaisie, tout le monde peut se promener dans la rue à cette heure-ci. Puis, le comportement étrange de son « observateur » se révéla plus suspect qu'innocent. Il passa à côté de lui, un éclair jaillit dans la tête de Georges ; il se souvint avoir déjà croisé cet homme quelque part. Des souvenirs par mille s'éveillèrent dans son esprit. Prise de conscience.
Le dernier jour de ces vacances, alors qu'il avait décidé de bronzer sur la plage il avait rencontré un homme, Harry Bradcliff de son nom. Homme fortuné, héritier d'une grande lignée, sage businessman anglais bilingue français dont les affaires l'avait mené dans ce pays tropical pour régler une histoire d'argent. Toujours l'argent... Georges avait vite sympathisé, trouvant cet homme intéressant et correct. Propre sur lui, habillé d'un costume avec cravate noir, il semblait sur de lui. Malheureusement, la première impression est souvent mauvaise. Harry n'était en fait qu'un homme hautain et justement trop sur de lui, prétentieux et arrogant qui ne cessait de parler de sa fortune et de sa vie de milliardaire qui ferait rêver n'importe qui. N'importe qui dont Georges. Un Georges un peu trop hypocrite et profiteur, il faut avouer. Il lui avait proposé une balade en mer sur un yacht magnifique, le banquier n'avait pu qu'accepter. Voyez ici une opportunité de pouvoir venir aux idées meurtrières qui avaient pris possession de l'esprit de notre Georges. Alors, vers trois heures de l'après-midi il s'était rendu au port avec le cœur léger et était monté dans ce fameux bateaux de luxe, où était gravé à l'arrière en lettre bleu « L'Assassine ». Notez la douce ironie ici. Ils avaient pris le large, Harry lui racontant toutes ses expériences novatrices ainsi que ses plus beaux voyages et tous ses pactoles gagnés. Qu'es-ce qu'il avait de choses à dire, ce british! C'est pourquoi ni une ni deux, lorsque Georges sentit l'occasion se présenter à lui il n'hésita guère. Il prit un mouchoir et étouffa l'homme anglais. Après maints débattements, il lâcha enfin prise et se laissa tomber comme un poids mort sur le bateau en un bruit sourd. Puis après avoir fait la constatation que personne du large ne le verrait, il jeta le corps à l'eau. Rapidement après s'être assuré que l'homme coulait à pic, il s'éloigna avec le bateau et retourna en direction d'une crique où il serait sur que personne ne trouverait suspect son arrivée en solitaire. Ainsi il était remonté au village, avait pris ses bagages d'un air naturel et son avion pour Paris.
A présent, Georges se souvenait et il avait peur. Que pouvait bien lui faire cet homme en face de lui? Harry le regardait froidement, les mains dans les poches. D'un geste brusque, il sortit une arme de son manteau et tira. Violemment, Georges s'effondra au sol en un bruit sourd. Les lampadaires s'allumèrent et diffusèrent une forte lumière bleuâtre.

Ciee

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Petite Plume


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